Articles

Gendarmes à l'unisson

  Gendarmes à l'unisson S'il n'a comme argument que l’OTAN et les chars, Alors ôtons l’once de respect que nous offrons aux gendarmes si loin des armes, Car toutes ces victimes qui portent des armes, Car toutes ces victimes qui portent les corps de leurs enfants brunie de fard, À ce soldat américain que l'on appellera Ryan, À ce soldat russe que l'on appellera démon, À cette Amérique que l'on appellera dieu du pognon, À cette Russie que l'on appellera tyrannie de l'âme, À cette antithèse pourtant tellement synonyme, À ces horizons sur nos cartes si éloigné mais seulement d'hymnes, Car camarade symétrique de frontière, Partageant les sanglots de ceux qui victimes de leurs meurtrières, Quand leurs levers du jour sont transcendés cinglant, Par leurs grands arcs de feu, Car après le napalm laissant des pays à sang, Pour leurs progrès à eux, Si capitalisme doit rimer avec progrès, Progrès de ceux morts à bout portant, Voici les lances missiles désormais a

Haine

8 ans après l’attaque contre Charlie Hebdo, la liberté d’expression, la plume et l’encre se frappa contre des obstacles des plus stridents, les kalachnikovs, les cartouches aléatoires, les hommes bombes et la nouvelle bien-pensance populaire. Mais les actes héroïques des darons influenceurs revenaient à changer en masse leurs photos de profils. Denise, secrétaire à la mairie, ajoutera à la photo de son chien Frimousse, « Je suis Charlie », à l’instar de Christian charpentier, qui ajoutera quant à lui à la photo de sa fille coiffeuse, ce même emblème de la liberté d’expression. Mais entre les lignes de ce débat sans fin ; entre politique et média incitant à la haine de « l’étranger » et les fanatiques religieux massacrant sans vergogne, nous oublions à leurs grands désarrois des millions de femmes et d’hommes luttant contre l’amalgame, ceux qui sont en première ligne face au terrorisme, ceux qui sont les maux de problèmes français. Dès lors la triste notion de « race », n’est plus de l’

Camarades éperdus qui se sont perdus

Image
C'est dans les interdits que je peux sans rougir être fier de mes actes. C'est le hiatus nonchalant -qui étant contre le communautarisme- lasse je vitupère. Presque davantage que les esprits imbibés d'arrogance, qui dans cette recette fait du béton. Qui comme toute matière inflexible, finit par rompre sous les lourdes vérités. Vérités humaines, vérités de l'autre, du proche que l'on n'aime, des innocents s'énervants crescendo à bride abattu. Jusqu'au point d'injection, la révolte pénétrant les mondes frileux et à vif de bien pensance. Dès lors, l'union est là, les danseurs maladifs, les opprimés, le peuple peut enfin se produire dans son spectacle le plus libre qu'il soit. Le spectacle où ils désirent éperdument se dévêtir, se dévêtir de l'autorité cruelle, dirigée et servant de bras aux pires calamités.

Ni dieu, ni maître

Image
Écrire les sanglots d’une mère, une énième guerre. Un monde parallèle qui même du plus bref zeste de ressemblance avec le nôtre, ne nous en voudras pas. Ou alors, un magnifique printemps ensoleillé du Sud de la France. Des familles chantantes, sans peur, ni crainte, fuyant l'héritage missionnaire de leurs petites villes. Des enfants courant dans toutes leurs frivolités caractéristiques, dans de magnifiques champs de marguerite, avec des airs de tableaux de Claude Monet, sur fond de triste exploitation d'usine, d'héritage des rafles fascistes et de politique de l'ignorant. Si de l’histoire la plus innocente, la plus juvénile et descriptive, à la plus cruelle et démagogue, si celles-ci se révèlent, se calque sur notre monde par un pouvoir que l’on ne comprendrait pas. Aimerions-nous voir nos rêves se produirent ?  Nos revanche personnelle ou sociétal voir le jour dans le monde que l’on discrimine ? Qu’adviendrait-il de notre monde, si ne serait-ce qu'un se

Douceur d'ailleurs

Image
Danse solitaire, Chaleur amer, Tomber dans la luxure, Et bien d’autres césures, Âmes obsessionnels, Au aulne des unes, Néons comme Soleil, Tes reins comme Lune, Brouhaha et brouillard, Perdu et dissipé, Tes bras comme aînés, Agitation et hasard,

16 août 2004

Image
À cette date, qui dans l’amnésie d’un monde déchu, n’est rien. Ceux qui daignaient ouvrir un journal, jouissaient de voir en première page “Les vacances controversées de Tony Blair”, ancien Premier Ministre Britannique, “Des milliers de prisonniers palestiniens détenus par Israël ont entrepris une grève de la faim pour protester contre leurs conditions de détention”, “”Premier pas” démocratique à Bagdad”, “L'arrestation de journalistes et le sort d'un diplomate enlevé font monter la tension entre l'Irak et l'Iran” et puis “Bagdad annonce l’assaut contre Nadjaf”.  Et, ils refermeront le journal et regarderont le ciel quelques secondes encore. Le monde ne demandait qu’à éclater, ce jour comme ceux d’avant et ceux d’après, auraient pu être le point culminant du monde. Mais grâce à un miracle que je ne peux, hors de la fiction, désigner d’une vérité exacte. Ce jour-là, le monde, du-haut de sa modestie, verra un nouveau calcul de son destin. Doux, calme, déjà poé

M’sieur l’Président

Image
                                                                       M’sieur l’Président À ma jeunesse injurier, Dans les cours tantôt abjurées, Lutte de jadis bien entendu, bien entendu ! Mais l’air soudainement bien tendu, bien tendu ! Dans nos silences, nous avions appris, Ô Mère France, belle Marianne rit, Aux visages des beaux oubliant, beaux oubliant ! Non plus le soleil, mais le poing levant, le poing levant ! Point de rancune, grâce à vous, Toutes les rues désormais à nous, Les injurier main dans la main, Vos mines blafardes sont en vains, Soumission comme mirage d’un autre temps, Les villes comme demeure et non prison, Dans nos villes et nos provinces, les flammes brûlent de votre déraison, Courage et honneur comme proue. Ainsi, dans notre poupe, nous avons le vent.