16 août 2004

À cette date, qui dans l’amnésie d’un monde déchu, n’est rien. Ceux qui daignaient ouvrir un journal, jouissaient de voir en première page “Les vacances controversées de Tony Blair”, ancien Premier Ministre Britannique, “Des milliers de prisonniers palestiniens détenus par Israël ont entrepris une grève de la faim pour protester contre leurs conditions de détention”, “”Premier pas” démocratique à Bagdad”, “L'arrestation de journalistes et le sort d'un diplomate enlevé font monter la tension entre l'Irak et l'Iran” et puis “Bagdad annonce l’assaut contre Nadjaf”. 
Et, ils refermeront le journal et regarderont le ciel quelques secondes encore. Le monde ne demandait qu’à éclater, ce jour comme ceux d’avant et ceux d’après, auraient pu être le point culminant du monde.
Mais grâce à un miracle que je ne peux, hors de la fiction, désigner d’une vérité exacte. Ce jour-là, le monde, du-haut de sa modestie, verra un nouveau calcul de son destin. Doux, calme, déjà poétique d’un silence qui ne brusque pas encore le monde.
Si le 16 août 2004 est un jour spécial, c’est pour une raison juste, culminante et légitime. Esprits frileux qui osent mettre en doute ma subjectivité, de par ma personne ou de par l’amour que je porte à cette Femme. À vous je dis sans aucune crainte et avec fierté, que mon regard est seulement dégagé, dégagé de la brume qui vous lie à vos sièges.
Une Héroïne a vue le jour, une Femme, et une grande Femme, qui mérite de jouir d’une majuscule, a donné la vie à une autre Femme.
Une Enfant, une Enfant si jeune, qui étant déjà sous les astres alignés, alignés pour Elle. Une équation, point mathématique, point d’une autre théorie farfelue de grand barbue. 
D’un Prénom si modeste.
Comptant seulement les syllabes de la beauté poétique.
Une Héroïne, qui dans sa croissance déjà digne, fera intervenir encore d’autres Héroïnes. Elle se verra déjà, déjà découvrir une véritable Déesse. Une Déesse existante par l’acte, le courage et le véritable sauvetage.
L’Enfant l’appellera Ange, Dieu puis Déesse. L'Enfant grandira, avec la bannière de l'amour simple et naïf, l'amour des moments passés avec ceux qu'Elle aime. Mais l'artiste, tempétueux, dans les flammes et la tempête, se sentant point assez légitime pour le monde. Mais l'acte de sa déesse fût. Grâce à ce miracle, l'Enfant pourra faire perdre les cheveux aux grands Croque-Mitaines de ce monde. Et seulement là, mes yeux percevront un véritable miracle mystique.
L'atavisme héroïque était donc vrai, comme les plus grands mythes, l'aboutissement était là.
Simple, en harmonie avec la nature, bienveillante, aimante et dévouée.
Femme aux semelles de vent.
Oscillante entre les douleurs qu'Elle positive. 

Aimer ta façon d’être,
Cela me satisfait,
Tes choix me sont envié
Aimer les voir paraître.

Le sang pourpre prend alors des airs de rose, la danse de l’amour prend alors tout son sens.
Ses complexes prennent sur Elle des airs de magnificence. 
Son intellect connaît un abus de teilleur, produisant dans l’infini l’infusion de la profusion d’un savoir pur et originel. Prônant le sacré, le sacré et la valeur morale.
Oui, oui je l'admire comme une divinité, je l'admire comme les antiques pouvaient s'ouvrir les veines pour Athéna. Je l'admire d'un coup d'œil et d'artiste.
Soleil dans les ténèbres, Elle ne cesse de brûler, malgré les jets d'eau de la vie.
À ceux qui persistent à mettre en péril mon recul vis à vis de cette Femme. À vous, à vous je réponds de nouveau, vous auriez raison, si ce n'était pas Naïa

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