Haine

8 ans après l’attaque contre Charlie Hebdo, la liberté d’expression, la plume et l’encre se frappa contre des obstacles des plus stridents, les kalachnikovs, les cartouches aléatoires, les hommes bombes et la nouvelle bien-pensance populaire. Mais les actes héroïques des darons influenceurs revenaient à changer en masse leurs photos de profils. Denise, secrétaire à la mairie, ajoutera à la photo de son chien Frimousse, « Je suis Charlie », à l’instar de Christian charpentier, qui ajoutera quant à lui à la photo de sa fille coiffeuse, ce même emblème de la liberté d’expression.


Mais entre les lignes de ce débat sans fin ; entre politique et média incitant à la haine de « l’étranger » et les fanatiques religieux massacrant sans vergogne, nous oublions à leurs grands désarrois des millions de femmes et d’hommes luttant contre l’amalgame, ceux qui sont en première ligne face au terrorisme, ceux qui sont les maux de problèmes français. Dès lors la triste notion de « race », n’est plus de l’acabit du domaine de la biologie, mais le fardeau des luttes des classes, de la politique, des médias, pour résumer, c’est une notion de classe sociale.

 

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16 août 2004

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