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Affichage des articles du mars, 2023

M’sieur l’Président

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                                                                       M’sieur l’Président À ma jeunesse injurier, Dans les cours tantôt abjurées, Lutte de jadis bien entendu, bien entendu ! Mais l’air soudainement bien tendu, bien tendu ! Dans nos silences, nous avions appris, Ô Mère France, belle Marianne rit, Aux visages des beaux oubliant, beaux oubliant ! Non plus le soleil, mais le poing levant, le poing levant ! Point de rancune, grâce à vous, Toutes les rues désormais à nous, Les injurier main dans la main, Vos mines blafardes sont en vains, Soumission comme mirage d’un autre temps, Les villes comme demeure et non prison, Dans nos villes et nos provinces, les flammes brûlent de votre déraison, Courage et honneur comme proue. Ainsi, dans notre poupe, nous avons le vent.

Haïku

Haïku Sur Les Coquelicots de Monet : Printemps juvénile Vaste beauté diurne Adieu sournois vils Terre fruitier Feignant nourrir de joie Envieux les viniers Sur La nuit étoilée de Van Gogh :  Echos des chaloupes Nocturne danse étoilée Guide les dupes Sablier dansant Un spectacle marginal Nouveau dans le temps

Le Traîneur

 “Le Traineur” Laisses moi la jouissance organique, Contente toi des soupçons, Tel une salmonelle, qui unique, Ce traîne dans les fins-fonds, Plus qu’un zeste, un corps, Simplement de l’art tu es née hélas, mais… mais à… A rien d’autres de mon âme, à ma chair tu prétendras Jusqu’au funèbre cor, Sous mon costume de belle-gueule, Oui, satan je-suis, Point régulier comme la houle, Mais comme la suie, Murmurant durement à ma seule oreille :  “Fumer tue moins qu’ils nous tuent”, En face… Semeurs amnésiques qui veillent, Voir qui je suis, cela tue, Mais lutter contre autruis, Cela fait, en vain, oublier que tu es là, Je vois ce que je suis, En regardant hélas ce que je ne suis pas, Mais si tu faillis, Un semblant de mort te remplacera, Mais sans le soucis, Que je ou tu sois fait comme un rat, J’en appellerais donc au Mystère, Tentant, oui tel satan d’éveiller le démon, Musicien ou poète en Enfer, Ne t’avise pas de me faire me retourner démon !

Wild Child

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 “Wild Child” Serpenté et désinvolte, À l’instar des guerriers divins qui trépassent, Danseur maladif, prophète, L’art divin s’en appelle à lui par flots de vents, Désormais le voilà naviguer, Seul face à la monotonie, Aujourd'hui ivre, Les cors sonnent le temps du jugement, Lâches ! Où êtes-vous ?!

Ôde à l'amour

 Ôde à l’amour L’enfant sauvage, feint avoir trouvé une Paix, Une Paix portant un nom soufflé par des flots de vents, Magnifique telle la nature, sans artifices et poudre aux yeux, Magnifique du premier regard,  Mystique de la première parole, Chaque poème, chaque idée, chaque révolution, Portent en leurs seins des mots pour Elle, Comment pourrait-il lui dire ? Ce qui brûlent en lui,  En lui montrant par les gestes et les regards, Songe de mes nuits, Magie fortuite et inlassable, Baume pour mes cris, Embaumant mon sablier, le sable, Il la regarde avec l’honneur que l’on offre aux Dieux, Il la protège avec la sécurité que l’on offre aux tirants, Il lui parle avec la simplicité que l’on offre au monde des rêves, La suite l'effraie. Le calme et la gêne, Il aimerait lui dire, mais sans payer le prix de l’échec,