M’sieur l’Président


                                                                      M’sieur l’Président

À ma jeunesse injurier,

Dans les cours tantôt abjurées,

Lutte de jadis bien entendu, bien entendu !

Mais l’air soudainement bien tendu, bien tendu !


Dans nos silences, nous avions appris,

Ô Mère France, belle Marianne rit,

Aux visages des beaux oubliant, beaux oubliant !

Non plus le soleil, mais le poing levant, le poing levant !


Point de rancune, grâce à vous,

Toutes les rues désormais à nous,

Les injurier main dans la main,

Vos mines blafardes sont en vains,


Soumission comme mirage d’un autre temps,

Les villes comme demeure et non prison,

Dans nos villes et nos provinces, les flammes brûlent de votre déraison,

Courage et honneur comme proue. Ainsi, dans notre poupe, nous avons le vent.


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