À cette date, qui dans l’amnésie d’un monde déchu, n’est rien. Ceux qui daignaient ouvrir un journal, jouissaient de voir en première page “Les vacances controversées de Tony Blair”, ancien Premier Ministre Britannique, “Des milliers de prisonniers palestiniens détenus par Israël ont entrepris une grève de la faim pour protester contre leurs conditions de détention”, “”Premier pas” démocratique à Bagdad”, “L'arrestation de journalistes et le sort d'un diplomate enlevé font monter la tension entre l'Irak et l'Iran” et puis “Bagdad annonce l’assaut contre Nadjaf”. Et, ils refermeront le journal et regarderont le ciel quelques secondes encore. Le monde ne demandait qu’à éclater, ce jour comme ceux d’avant et ceux d’après, auraient pu être le point culminant du monde. Mais grâce à un miracle que je ne peux, hors de la fiction, désigner d’une vérité exacte. Ce jour-là, le monde, du-haut de sa modestie, verra un nouveau calcul de son destin. Doux, calme, déjà poé
8 ans après l’attaque contre Charlie Hebdo, la liberté d’expression, la plume et l’encre se frappa contre des obstacles des plus stridents, les kalachnikovs, les cartouches aléatoires, les hommes bombes et la nouvelle bien-pensance populaire. Mais les actes héroïques des darons influenceurs revenaient à changer en masse leurs photos de profils. Denise, secrétaire à la mairie, ajoutera à la photo de son chien Frimousse, « Je suis Charlie », à l’instar de Christian charpentier, qui ajoutera quant à lui à la photo de sa fille coiffeuse, ce même emblème de la liberté d’expression. Mais entre les lignes de ce débat sans fin ; entre politique et média incitant à la haine de « l’étranger » et les fanatiques religieux massacrant sans vergogne, nous oublions à leurs grands désarrois des millions de femmes et d’hommes luttant contre l’amalgame, ceux qui sont en première ligne face au terrorisme, ceux qui sont les maux de problèmes français. Dès lors la triste notion de « race », n’est plus de l’
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